Le français n'est pas ma langue maternelle, je suis encore en train de l'étudier. Je traduis mes fanfictions juste pour m'entraîner. J'espère que ce soit au moins compréhensible. Ne soyez pas trop durs avec moi :')
Kimi no omocha ja na isa
(Je ne suis pas ton jouet)
Hikaru avait pris son temps dans la douche.
Il était fatigué, encore plus que d’habitude, donc il pensait qu’il méritait ça.
Il s’était lavé bien, puis il n’avait que profité de l’eau chaude qui frappait son dos, en détendant ses muscles.
Quand il avait vu l’était de ses doigts, il considéra cela un bon moment pour sortir, et il s’enroula dans le peignoir avec un son satisfait.
Il revint dans la chambre et sourit.
Yuto était assis sur le lit, son nouvel appareil photo en main, et il regarda intensément le petit écran.
Il était sorti pendant quelques heures cet après-midi pour prendre des photos pour la tester, et par la façon dont il fronçait les sourcils Hikaru comprit que son TOC ne lui laissait pas apprécier le boulot qu’il avait fait.
« Quelque chose de bon ? » il lui demanda, et la façon dont il sursauta confirma qu’il était assez concentré dans le moment d’autocritique.
« Tu m’as foutu la trouille. » il dit à son petit ami avec une grimace, puis il secoua la tête. « J’en sais rien, je suis pas sûr. Il y a encore quelque chose de bizarre avec la mise au pointe à chaque fois que je zoome. » il expliqua, en étendant les bras pour montrer une photo au plus vieux.
Hikaru s’approcha et fronça les sourcils.
« J’en sais rien. Je suis pas expert, mais elle m’a l’air parfaite. » dit-il, en haussant les épaules, puis il s’assit sur le lit et l’enveloppa dans ses bras. « T’en demandes trop à toi-même, Yutti. » il lui dit, en embrassant sa tempe.
« C’est pas vrai. C’est juste que j’aime pas bâcler les choses. » il précisa, en passant à une autre photo. « Tu vois ? Regarde-là, si on zoome les contours sont un peu flous. C’est un truc que je déteste. » il soupira. « Je devrais m’entraîner jusqu’à ce que je comprendrai comment l’utiliser. Chaque caméra a sa propre façon d’être traitée. » dit-il, plus à lui-même qu’à Hikaru.
Ou, au moins, le plus vieux espérait ça, parce que cela n’avait aucun sens pour lui.
Il se leva, dirigé vers le placard pour prendre des vêtements propres, quand il entendit un déplacement sur le matelas. Quand il se retourna à nouveau vers Yuto, le plus jeune était à genoux sur le lit, la caméra en main et un regard espiègle dans son visage.
« Tu sais, en ce qui concerne la pratique… » dit-il, la tête inclinée. « Il doit pas être à l’intérieur parce que je comprenne comment régler l’objectif. » il lui dit, en espérant de lui avoir donné un indice assez précis de ce qu’il mijotait.
Hikaru fronça les sourcils et regarda autour de lui un par de fois avant de comprendre ce qu’il voulait dire.
« Moi ? » il demanda, en écarquillant les yeux. « J’en sais rien, Yutti. On prend pas déjà assez photo de moi au boulot ? » il fit une grimace.
Yuto se leva, il marcha lentement vers lui, et quand il l’atteignit il laissa que sa main se déplaçait vers le cou du plus vieux, en le caressant doucement.
« Sans doute. Mais, franchement, combien de photo t’as que j’ai prises ? C’est toute autre chose, Hikka. Crois-moi. » il se pencha en avant pour embrasser là où était sa main, puis il se déplaça vers son oreille. « Par ailleurs, je prends des meilleures photos quand le sujet me plaît. » il murmura, et tout ce qu’Hikaru put faire fut frémir.
Yuto l’avait transformé en truc sexuel, il ne s’en doutait pas. Et son sournois petit ami savait exactement comment allumer l’interrupteur d’Hikaru, et il en profita délibérément.
« D’accord. » dit-il, sèche. « Laisse-moi m’habiller et… »
« Le peignoir va bien. » l’interrompit Yuto, avec un petit sourire.
Hikaru le regarda pendant un instant, puis il hocha imperceptiblement la tête.
« Où est-ce que tu me veux ? » il demanda, en haussant un sourcil et en s’appuyant contre le plus jeune. Parce que, eh bah, tous les deux pouvaient jouer le jeu.
Nakajima sourit, de toute façon, sa fierté intacte malgré la façon dont le contact avait évidemment fait effet.
« Le salon. La lumière est meilleure là-bas, et puisqu’il fait déjà noir je me dois adapter. »
Ils allèrent dans la pièce à côté et Hikaru s’assit sur le canapé, en attendant instructions. En même temps, il essaya de penser à n’importe quoi sauf son petit ami, la caméra ou la façon dont il était en train de le regarder.
Il voulait garder la notation des photos le plus basse possible.
« Comment veux-tu que je me mets ? » il demanda, en serrant ainsi que possible la ceinture du peignoir. Il se sentait incroyablement mal à l’aise.
Yuto sourit et hocha la tête.
« Reste assis là pour l’instant. Je dois arranger la caméra pour comprendre la façon meilleure pour prendre les photos ici. » dit-il, puis il commença.
Il prit quelques photos de lui assis là, il contrôla le résultat, il fit une grimace et recommença. Et cela dura pendant un moment.
« Ça va, je crois que j’ai compris. Ça devrait aller pour cette distance, qu’en penses-tu ? » il demanda, en s’approchant et en lui montrant l’une des photos.
Hikaru avala.
S’il croyait faire un bon boulot cachant à quel point toute cette situation l’excitait, il se trompait. C’était là, écrit sur son visage, la chose qui se démarquait le plus dans une photo qui sinon aurait été complétement innocente.
« Ouais. Ça a l’air bon. » il murmura, en s’agitant sur le canapé et en respirant profondément. « Mais je suppose qu’on a pas fini, non ? » dit-il ensuite, les lèvres froncées.
Nakajima sourit et secoua la tête, puis il s’accroupit devant lui.
« Fais-moi prendre quelques-unes de près maintenant. » il lui dit. « Appuie-toi sur le dossier et regarde-moi. » il l’instruit, et encore une fois Yaotome fit comme demandé.
Il essaya de laisser errer son esprit. Ils devaient aller faire des courses, ils n’avaient plus de riz et de sauce soja. Oh, et il devait appeler sa mère, cela faisait un moment depuis qu’il avait parlé avec elle. Il se demandait comment allait sa nièce, elle avait commencé l’école secondaire ce semestre. Il devait peut-être appeler son frère aussi, parce que…
Cela ne marchait pas, il ne se pouvait pas leurrer. Yuto était à main, il visait sa tête avec la caméra, et il n’y avait aucune façon dont Hikaru se pouvait réellement concentrer sur autre chose, donc il se rendit et il laissa que ses pensées erraient librement vers où ils voulaient vraiment aller.
« Bordel. » murmura le plus jeune quand il contrôla la dernière photo, puis il leva les yeux vers Hikaru et gloussa. « T’es bon. » il lui dit, en se remettant debout et en prenant du recul, sans jamais le quitter des yeux.
« Content d’être utile. » marmonna Hikaru, se mordant fort la langue.
« Tu crois… » Yuto hésita. « Tu crois que tu peux desserrer le peignoir ? Juste un peu ? » il demanda, les yeux tout à coup plus sombres.
Tout le corps d’Hikaru eut un spasme entendant ça, et il se maudit quand il vit l’expression satisfaite sur le visage du plus jeune.
Sans dire un mot, il desserra la ceinture et laissa que le peignoir glissa sur ses épaules. Il s’assit plus confortablement sur le canapé, glissant plus en bas, la tête appuyée contre le dossier.
« Comme ça ? » il demanda, et maintenant il ne pouvait plus cacher l’excitation, il ne pouvait pas mal interpréter la direction de la soirée.
« Super. » murmura Yuto, puis tout ce qu’Hikaru put entendre fut le bruit de la caméra et de son propre souffle lourd.
Il bandait. Douloureusement. Et il savait que peu importe combien il essayait de le cacher, le peignoir à la hauteur de son entrejambe était presque obscène à ce moment.
Et Yuto, évidemment, s’en aperçut.
« Hikka… » dit-il, les yeux inévitablement rivés sur son sexe alors qu’il se léchait les lèvres. « Plus. » il demanda, et le plus vieux n’eut pas besoin de lui demander ce qu’il voulait dire.
Il ouvrit complétement le peignoir, il le laissa tomber et se montra aux yeux languissants de Yuto.
« Ça suffit ? » il demanda, un sourcil haussé.
« Pour l’instant. » dit le plus jeune, la voix plus rauque maintenant, et Hikaru ne put s’empêcher de sourire quand il le vit arranger son pantalon pour soulager le malaise, évidemment affecté par la vue face à lui.
Hikaru n’en pouvait plus. Il voulait sauter du canapé, plaquer Yuto au sol et le baiser jusqu’à lui faire mal.
Et il aurait bien fait ça, et le plus jeune lui aurait laissé faire, mais il était enchanté par la caméra et la façon dont elle le suivait, enchanté par la façon dont les mains de Yuto se serraient autour d’elle, comme s’il luttait contre l’instinct d’aller ailleurs. Il voulait voir jusqu’à où il le pouvait emmener, donc il décida de se tenir bien.
Nakajima plia les genoux et s’abaissa, et maintenant l’angulation devait être vraiment indécente, parce que la caméra visait directement son érection, mais Hikaru n’arriva pas à se sentir embarrassé, pas avec la façon dont Yuto était concentré sur lui.
« Hikaru. » dit le plus jeune après quelques minutes, en le regardant droit dans les yeux.
« Autres instructions ? » demanda Yaotome, en essayant de paraître autant indifférent que possible, malgré le fait qu’ils savaient que ce n’était qu’une façade.
« Touche-toi. » demanda directement le plus jeune, et quelque chose dans sa voix fit gémir Hikaru, plus excité par ça que par l’ordre lui-même.
Il monta un spectacle, parce que c’était ça le but.
Il se caressa le long de la poitrine, lentement, en s’assurant que la caméra prenait tout, et finalement il enveloppa une main à la base de son sexe. Il ferma les yeux et gémit, en obtenant du soulagement, et il essaya de se retenir et ne se toucher pas trop vite comme il voulait faire en effet.
« Comme ça. Remonte, passe le pouce sur la pointe. Bon sang, c’est tellement bon, Hikka, t’es tellement bon. » Yuto continuait à parler, comme pour se distraire de son excitation, mais ses mots ne faisaient qu’aggraver la situation d’Hikaru. Le plus jeune s’approcha, il prit une photo en totalité avant de se concentrer sur son érection, et à ce moment Hikaru se sentit complétement exposé, et il l’aima, comme si la caméra était en train de le baiser encore mieux que sa propre main.
« Yutti… » il se plaignit après un moment, et le plus jeune secoua la tête.
« Pas encore. » il dit. « Je sais que c’est difficile, mais t’y peux arriver. Donne-moi encore. » il s’abaissa encore plus, et maintenant son visage était si proche d’où Hikaru le voulait que c’était incroyablement dur de résister à la tentation d’attraper sa tête et l’étouffer sur son érection. « C’est formidable, Hikka. Tellement bon. Bouge la main en bas, laisse-moi voir cette veine. C’est… moi… » sa voix se brisa, et pour la première fois dès qu’ils avaient commencé Hikaru le vit perdre le contrôle. « Fais comme si c’était ma main, Hikka. Touche-toi aussi vite que possible, puis laisse-moi voir comment tu jouis. » il ordonna, et le gémissement d’Hikaru fut le plus haut jusqu’à ce moment-là, et il fit comme demandé, en s’efforçant pour garder les yeux sur lui, sur la caméra qui essayait de tenir son rythme, alors que sa main bougeait vite.
« Presque. » il gémit après quelques secondes, et Yuto prit du recul, en prenant photo après photo pour s’assurer de rien rater.
L’orgasme prit Hikaru au dépourvu, bien mieux qu’il arrivait à obtenir d’habitude juste avec sa main, de quoi perdre la tête, et cela sembla continuer pendant une éternité.
Il se laissa aller complétement sur le canapé, en respirant vite, les yeux ouverts et fixés sur son petit ami.
Yuto semblait presque désespéré. Il prit encore quelques photos, puis il baissa son pantalon assez pour libérer son sexe, il l’enveloppa dans sa main et il faillit grogner quand il fit ça.
« Y pense même pas. » dit Hikaru, en s’asseyant et en plaçant une main derrière sa cuisse pour le faire approcher. « Je laisserais que tu me baisais, mais je crois pas que tu vas durer assez. »
« Eh merde, Hikaru… » gémit Yuto, mais puis le plus vieux plaça la bouche sur lui et il oublia comment parler.
Hikaru avait raison, bien sûr. Il était trop au-delà pour n’importe quelle forme de provocation ou rien de trop compliqué, donc tout ce qu’il fit fut de détendre la mâchoire et laisser que le plus jeune lui baisait la bouche comme il voulait, et ça ne lui prit pas longtemps avant de sentir une main dans sa tête pour le garder alors que Yuto se poussait dans sa gorge et jouissait, en criant et en tirant fort ses cheveux.
Après ça il sembla incapable de bouger, donc Hikaru prit sa main et l’emmena lentement vers le canapé, puis il s’allongea sur lui, en gloussant.
« Putain. » fut la première chose que dit Yuto. « Putain. »
« Ouais. Je crois que ça résume bien la situation. » il plaisanta, puis il soupira et s’installa plus confortablement au-dessus de lui. « Mais, franchement Yutti… t’as des perversions très bizarres. »
Le plus jeune se souleva et lui jeta un sale œil.
« Moi ? Tu te touchais depuis à peine dix secondes et t’étais déjà proche. Ça t’a plu autant qu’à moi. » il lui fit remarquer.
Hikaru rit et ne nia pas.
Quand son petit ami prit la caméra par la table basse où il l’avait abandonnée, de toute façon, il gémit.
« S’il te plaît, Yuto. On était tous les deux plongés dans le moment. Je crois pas qu’il faut les revoir. Formate la carte mémoire et faisons comme si c’était jamais arrivé. »
Yuto continua à parcourir les images, le sourire sur son visage qui grandissait.
« J’ai aucune intention de les effacer, Hikka. J’ai de l’or ici, franchement. Regarde ça. » il tourna la caméra vers lui, et Hikaru vit lui-même en passant avant d’arriver à fermer les yeux.
« Ôte-la. Je m’aime pas à ce point. » il se plaignit.
Yuto gloussa, il se pencha en avant et l’embrassa.
« Mais moi si. » dit-il, presque tendre. « Et je vais garder ça. Je les cacherai dans l’ordinateur dans un dossier crypté, mais je dois les avoir. On sait jamais. Ça pourrait bien être utile. » il plaisanta, puis il serra le plus vieux dans ses bras et ferma les yeux, complétement apaisé.
Hikaru était prêt à protester, mais il ne le fit pas.
Cela n’avait aucun sens de discuter avec Yuto, de toute façon. Il finissait toujours par obtenir ce qu’il voulait.
Le fait que c’était presque toujours ce qu’Hikaru voulait aussi, cela était toute autre chose.